L'appel à communications est terminé.
L’intérêt pour les formations professionnelles de, par, en, avec (l’)alternance témoigne de la recherche de solutions pour répondre aux grands enjeux des sociétés actuelles : une formation plus égalitaire, plus inclusive, en phase avec la formation des adultes et la formation tout au long de la vie, et en mesure de préparer aux emplois d’aujourd’hui et de demain. Si les dimensions et conditions politiques, stratégiques et organisationnelles de ces formations de l’alternance semblent bien identifiées et faire consensus chez les acteurs politiques comme dans les communautés de praticiens et de chercheurs, il demeure une zone d’ombre : la pédagogie. Mais comment entrer dans l’alternance justement par la pédagogie ? La réponse viendra peut-être d’une meilleure compréhension et appréciation des effets de toute pédagogie, qu’elle soit ou non en, par, de, avec (l’)alternance et impose certainement de passer par une analyse des conditions de l’apprendre et de l’aider à apprendre.
Mais pourquoi saisir la pédagogie à partir du prisme de l’acte d’apprendre ? Car, tout autant que la pédagogie constitue souvent un impensé des réalités de l’alternance en formation, l’acte d’apprendre, quant à lui, est souvent un objet mal identifié dans les pratiques éducatives et formatives traditionnelles, le paradigme de l’enseignement prenant fréquemment le pas sur celui de l’apprentissage. Dès lors, proposer un colloque sur les pédagogies de, par, en ou avec (l’)alternance, c’est souhaiter mettre à jour et partager des expériences et des recherches dans lesquelles on puisse saisir, décrire et comprendre, chez les professionnels de l’éducation et de la formation, ce travail expérientiel du pédagogue et analyser le sens et les caractéristiques de son activité. Dans cette perspective, nous souhaitons que cette rencontre permette de jeter les bases d’un cadre pour (re)penser et (re)définir des pédagogies de, par, en et avec (l’) alternance et réponde à un certain nombre de questions qui seront regroupées autour de trois axes :
Axe 1 : Pratiques, démarches, méthodes et outils constitutifs d’une pédagogie de, par, en, avec (l’)alternance
Comment s’élaborent les liens dans l’alternance, comment se construit cette mise en capacité à relier expériences et conceptions théoriques, qui reste une pierre angulaire de l’apprendre dans l’alternance ? L’alternance répond-elle aux finalités formatives, telles qu’elles sont espérées et attendues ? Comment penser, mettre en œuvre et évaluer une pédagogie de l’alternance visant l’apprendre, la réussite des apprentissages et la mise en capacité à apprendre ? Comment ces pédagogies exploitent-elles l’expérience des alternants à des fins de formation ? Comment saisir et caractériser une pédagogie de l’alternance se donnant pour intentions l’apprentissage d’autrui ainsi que celui du (futur) pédagogue ?
Axe 2 : Professionnaliser les acteurs de l’alternance
Quelles sont les pratiques spécifiques des formateurs de l’alternance ? Comment ont-ils construit ces pédagogies de, par, en, avec (l’)alternance ? Disposent-ils de modèles d’action et/ou d’un cadre paradigmatique ? Comment sont-ils recrutés et formés ? La pédagogie mise en œuvre est-elle évaluée et de quelles manières ? Comment pensent-ils et situent-ils l’acte d’apprendre en contexte d’alternance ? Comment penser une formation à la pédagogie de, par, en, avec (l’)alternance privilégiant l’acte d’apprendre comme paradigme d’un parcours de professionnalisation visant tout autant le formateur que l’alternant ?
Axe 3 : Qualité des pédagogies de l’alternance
Comment faire de l’alternance une pédagogie spécifique, donc modélisable et pertinente au regard des objectifs fixés par la loi et par le monde du travail ? Peut-on considérer que la pédagogie constitue une valeur ajoutée sur le plan du développement humain et des apprentissages transformateurs ? Répond-elle ainsi aux grandes questions éducatives, sociales et sociétales ? Sommes-nous en mesure d’identifier des indicateurs susceptibles de garantir la présence, la permanence et la pérennité de cette valeur ajoutée ? La qualité de l’alternance ne devrait-elle pas être évaluée (et donc appréciée) à la lumière d’un « apprendre » garant de l’émancipation des individus et des collectifs ?
Les communications attendues devront prendre appui sur des expériences de terrain permettant d’identifier les différentes orientations, démarches, méthodes et outils visant à repérer et caractériser une pédagogie par, en, de, avec (l’)alternance. Elles prendront appui sur un cadre théorique et conceptuel permettant de situer l’argumentaire dans une analyse compréhensive de pédagogies ou de pratiques pédagogiques. Elles devront faire état de présentation et analyse de pratiques, d’études théoriques ou de recherches empiriques mobilisées pour collecter, traiter et analyser les données du terrain.
Les communications peuvent prendre deux formes : des communications individuelles ou des symposiums.
• Communications individuelles
Cette modalité consiste en une présentation orale de vingt minutes, suivie de dix minutes d'échanges avec l'auditoire.
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• Symposium
Cette seconde modalité offre la possibilité de proposer des symposiums courts de 3 à 4 communications sur une plage horaire de 90 minutes, ou des symposiums longs de 5 à 7 communications sur deux plages horaires de 90 minutes. Chaque symposium ne doit pas présenter plus de deux communications émanant d’une même institution et pas plus de deux communications provenant d’un même pays.
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Toutes les propositions seront envoyées aux organisateurs du colloque sous la forme d’un résumé répondant aux critères d’évaluation listés dans les deux documents suivants :
Grille d’évaluation de toute communication, y compris celles qui s’intègrent dans un symposium : vers la grille “communication”
Grille d’évaluation des symposia (utilisée en plus de la grille des communications) : vers la grille “symposium”
Pour les deux modalités de contribution, une proposition écrite de communication, sous forme d’un résumé, est à poster sur le site https://resaalt24.sciencesconf.org/ d’ici le 13 juin 2024. Prolongation de l'appel à communications >>> 22 juin 2024
Proposition de communication
La proposition de communication est à rédiger au format .doc, .docx ou .odt et comprend :
le nom du ou des auteur(s), leur(s) adresse(s) e-mail et institution(s) de rattachement
un titre
l'axe dans lequel la communication s'inscrit
la nature de la communication : travail de recherche ou analyse de pratique
un résumé court sans bibliographie (1500 signes maximum, espaces compris)
3 mots-clés
un résumé long avec bibliographie (4500 signes maximum espaces comprises et références bibliographiques non comprises)
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Proposition de symposium
La proposition de symposium est à rédiger au format. doc ou. docx et comprend :
le nom du ou des auteur(s), leur(s) adresse(s) e-mail et institution(s) de rattachement
un titre
l'axe dans lequel le symposium s'inscrit
un résumé court avec bibliographie (3000 signes maximum, espaces compris et références bibliographiques non comprises)
5 mots-clés
puis les textes des 3 à 6 communications constituant le symposium, selon les consignes présentées dans « Proposition de communication.
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